Revu et Corrigé : à revoir et à corriger - France 5

Etant fan de feue l'émisssion Arrêt sur Images, je ne peux que me sentir terriblement déçu, non seulement de sa disparition de l'antenne, mais également de son remplacement par une soi-disante émission, entre autres, de décryptage.

Or nombreux sont les exemples qui montrent que cette nouvelle émission ne décrypte pas grand chose et ne risque pas de déranger beaucoup de monde dans l'univers des médias.

Dernier exemple en date : il y a quelques minutes débutait un nouveau numéro de Revu et Corrigé.

Et alors qu'une chroniqueuse (Laëtitia Allemand), revenait sur les articles de presse consacrés à la visite du colonel Kadhafi et se contentait de nous expliquer que seul Le Figaro lui en avait consacré des élogieux, elle en oubliait de nous préciser le plus important : le propriétaire de ce journal, Serge Dassault, est un industriel qui a tout intérêt pour son porte-monnaie, à flatter d'éventuels acheteurs : et quand on essaye de vendre des avions "rafale", ça ne coûte rien de consacrer quelques articles flatteurs au futur acheteur dans les colonnes de son journal.

D'ailleurs, cette info que vient donc de "louper" la chroniqueuse, avait déjà été relevée par le site internet d'@rrêt sur images.

Au passage, allez savoir pourquoi, ce mélange entre médias et intérêts industriels comme on vient de le vivre avec cet épisode Dassault-Khadafi, me rappelle l'épisode Bouygues-Niazov, c'est-à-dire, TF1 et un dictateur du Turkménistan.